
Le 1er Juillet 1979, sur le circuit de Dijon, Jean Pierre Jabouille allait offrire à Renault son premier succès dans la discipline reine. Une victoire éclipsée par le formidable duel entre la Ferrari de Gilles Villeneuve et la seconde Renault de René Arnoux.
Renault décidera de poursuivre son aventure en faisant appel à un jeune espoir du sport-automobile tricolore du nom d'Alain Prost. 'Le professeur' décrochera sa première victoire en F1 au volant d'une monoplace française et jouera à plusieurs reprises le titre... et le ratera autant de fois. Une fois séparé de son pilote phare, Renault, en plus de son équipe, choisissait de devenir 'motoriste'. Lotus, qui engage un certain Ayrton Senna, s'en tirera le mieux. En 1986, la dernière pour Renault avec le moteur Turbo, les problèmes financiers rencontrés par le constructeur obligeaient la direction à très fortement réduire les frais du domaine sportif.
En octobre 1988, moins d'un an après sa mise en chantier, une Williams effectuait quelques tours de roues avec le premier moteur atmosphérique V10 Renault. Après une année d'apprentissage prometteuse, en 1990, Thierry Boutsen arrachait une magnifique victoire au Grand Prix de Hongrie. L'année suivante, le bilan de Williams et Renault aura belle allure puisque Mansell et Patrese s'étaient partagés 7 victoires. Mais, à lui seul, Ayrton Senna en avait remporté autant et offert le titre à McLaren et Honda.
Rien ne résistera plus à Mansell et sa Williams Renault en 1992. Un premier sacre qui ouvrait une série record jamais égalée par la suite. En 2002, Renault revenait avec la ferme intention de combler le seul manque à son palmarès, un titre des constructeurs. La disparition du fabriquant de vêtements Benetton des grilles de départ était inéluctable suite à des années de descentes aux enfers et c'est sur les ruines de l'ancienne écurie que Renault a choisi de faire son retour éponyme en 2002. A ce jour, le constructeur d'origine française peut s'enorgueillir d'avoir remporté onze titres - 6 écuries et 5 pilotes -... en tant que motoriste. Vaincre avec une écurie 100% Renault est un défi qui reste à relever. Ce n'est qu'une question de temps avant que Renault F1 n'écrive le chapitre suivant de son histoire déjà si bien fournie. En 2003, Fernando Alonso a exprimé au mieux cette ambition par un succès à Budapest... là où tout avait recommencé en 1991...
2004 semblait bien partie pour être l'année de tous les succès pour l'équipe Renault. Longtemps accrochée à la deuxième place dans l'ombre de l'intouchable Scuderia, une victoire à Monaco de Jarno Trulli a même entretenue l'illusion jusqu'à quelques encablures de la fin de la saison où les efforts conjugués de Fernando Alonso et de Jacques Villeneuve ne parviendront pas à éviter le recul au 3ème rang du championnat des constructeurs. Une place de mieux qu'en 2003 toutefois. En 2005, l'objectif est de récolter le plus grand nombre de victoire possible - Alonso et Fisichella ne demandent que ça !
Un premier succès de l'Italien en Australie dès le premier Grand Prix donnait le ton pour l'équipe française qui allait rester invaincue lors des quatre premières manches avec trois victoires du futur champion du monde espagnol. Le premier sacre obtenu, celui des pilotes, l'écurie Renault est allée en décrocher un second, celui - tant attendu - des constructeurs. Le premier de l'histoire du Losange en F1.
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Mon mot: Renault champion du monde des deux titres! et oui enfin ! et dire quel n a pas les plus gros moyen financié de la f1 moi je di bravo et oui il n y a pas l argent qui fait le scussé mais aussi le talent!
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1.Fernando Alonso
Pas encore âgé de 20 ans, soit plus jeune que son collègue finlandais Kimi Raikkonen, lorsqu'il est arrivé en F1, Fernando Alonso disposait d'une expérience un peu plus large de la course automobile. Né à Oviedo fin juillet 1981, il a débuté par le karting alors qu'il savait encore à peine marcher. Dès 8 ans, il remporte le championnat de Galice et d'Asturies dans la catégorie "enfants".
L'année suivante, en Cadets, il rafle les titres d'Asturies, du Pays-Basque et termine deuxième du championnat national espagnol. C'est en 1994 qu'il sera sacré en Espagne, dans la catégorie Junior. Il remettra le couvert en 1995, prenant au passage la troisième place du championnat du monde. Il étoffera encore son palmarès en kart en remportant le championnat d'Espagne et surtout le titre mondial de la catégorie junior. Passé à l'Inter-A, il s'impose une nouvelle fois dans la péninsule ibérique mais s'impose également dans le très relevé championnat italien.
Majeur et nouvellement détenteur d'un permis de conduire, Fernando se lançait en monoplace par le biais de l'Euro Formula Nissan où son talent allait éclater sur la scène internationale. Auteur de 9 pole positions, il allait s'imposer à 6 reprises et décrocher le titre en fin d'année. Propulsé par Telefonica en Formule 3000, l'an 2000 confirmait le talent naissant de ce débutant espagnol promis à un grand avenir par un certain Flavio Briatore. En effet, Alonso a terminé son apprentissage dans l'antichambre de la F1 par une retentissante victoire à Spa-Francorchamps.
Lors de sa première saison chez Minardi, nouvellement dirigée par Paul Stoddart, Alonso a su emmagasiner de l'expérience et signer des performances ponctuelles et brillantes si bien qu'en 2002, sans espoir de meilleurs débouchés, Briatore lui offrit un poste de pilote essayeur au sein de l'écurie Renault. Une saison où il a continué à progresser pour revenir encore plus fort en 2003 sans avoir perdu le feu qui brûle en lui et qui pourrait faire d'Alonso le premier espagnol vainqueur en Grand Prix de F1. Vainqueur en Hongrie, il est monté à trois autres reprises sur le podium et terminé à une brillante sixième place qui n'est qu'une étape vers son objectif ultime : le titre mondial des pilotes.
La saison 2004 a été plus chaotique pour Fernando mais l'Espagnol a poursuivi sa progression vers les sommets et atteint la 4ème place du championnat du monde. La courbe d'apprentissage du surdoué espagnol a trouvé sa juste récompense en 2005 où Fernando est devenu le plus jeune champion du monde que la F1 ait connu. Vainqueur à sept reprises, il s'est offert une première couronne qu'il compte bien conserver en 2006.
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Mon mot: Il est le plus jeune champion du monde le l histoire de la f1 bravo! J ai tjr cru en son talent quand je le voyé se califié 17éme en 2001 sur la grille avec une minardi a moteur ford qui date 1998!
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2.Giancarlo Fisichella
Né en janvier 1973 à Rome, Giancarlo Fisichella reste encore l'un des plus sûrs espoirs de la F1. Auréolé d'un bon palmarès en karting, ainsi qu'en F3, l'Italien ne devrait plus tarder à confirmer son énorme potentiel. Arrivé en F1 par la petite porte que représente Minardi, il sera vite recruté par... Eddie Jordan pour seconder un autre jeune talent : Ralf Schumacher. Leur confrontation sera parfois explosive, obligeant l'Irlandais à se séparer de l'Italien en fin de saison. Promu chez Benetton grâce à la bienveillance de Flavio Briatore, l'Italien n'a rien pu faire pour enrayer la descente aux enfers de cette équipe.
La saison 2000 restera marquée par le peu de compétitivité de la monoplace confiée à Fisichella, ce qui ne l'a toutefois pas empêché de signer quelques jolis coups d'éclat. Il lui aurait été facile de claquer la porte et de tout changer pour rejoindre un autre team, mais il n'en a rien fait et parviendra à se réhabiliter par une campagne 2001 très honorable.
Une saison 2001 qui lui a évité de sombrer dans les oubliettes pour se voir rappeler par Eddie Jordan. Une chance doublée d'une victoire exceptionnelle en 2003 sur le circuit inondé de Sao Paulo. Une bouée de sauvetage qui a certainement évité la ruine d'Eddie et convaincu Peter Sauber de donner les moyens de ses ambitions à l'Italien en 2004. Une aubaine pour Giancarlo qui est rentré au bercail, sous la houlette de Flavio Briatore pour 2005 où il espère cette fois concrétiser tout le bien que l'on pense de lui.
Vainqueur du premier Grand Prix de la saison 2005 en Australie, les lendemains n'ont pas chanté pour Fisichella, trop souvent victime de sa fougue et des aléas de la course. Revenu sur les podiums en fin d'année, l'Italien a contribué au sacre de son écurie et se dit prêt à prendre la succession en 2006 !
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Mon mot: Pilote d expérience en 2005 il aurait pu faire une bonne saison mais il avait la pouhase!
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