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Comme vous pouvez le voir, je fais régulièrement des dossiers différents de l'actualité habituelle. Cette fois ci je vais parler d'un des plus grands de la formule 1, pas un pilote mais d'un patron d'écurie. Il s'agit de Colin Chapman, l'un des plus innovateurs de cette discipline, je ne vais pas faire un biographie de lui. Mais plutôt reparler de ces plus grandes trouvailles avec bien sur son écurie Lotus, de plus je pense que si il n'était pas mort dans la nuit du 15 au 16 décembre 1982 , il aurait crée d'autres innovations.Il y a des liens avec la photo des monoplaces. En voici la liste:

La première a tenter est Lotus, au GP de Monaco 68, adopte un capot moteur carrossé doté d'un petit profil déportant dans sa partie final. Pour voir la première vraie œuvre aérodynamique, il faut attendre le GP de Belgique à cette même année ou la Ferrari 312F1 se présente avec une petite aile montée au dessus de son moteur V12. Elle remporte le GP de France, poussant la concurrence à suivre sa route. Les ailerons se multiplient, grimpent toujours plus haut pour sortir de l'ait perturbé et sont ancrés directement sur les bras de suspension. Un système de fixation qui les rend particulièrement fragile et qui contraint le pouvoir sportif à l'interdire.

En 1970, Colien Chapman révolutionne le concept aérodynamique appliqué en F1. La forme trditionnelle en cigare des monoplaces appliqués durant les années 60 est abandonnée au profit de la forme en coin qu'illustre parfaitement la Lotus 72. Projetée par Maurice Philippe et dérivée du modelé 56 à turbine...
La Lotus 72 marque une cassure profonde avec le passé et donne un sévère coup de vieux aux autres monoplaces de F1, Ferrari comprise. Les lignes de la coupe et du museau sont anguleuses et les radiateurs, pour la première fois de l'histoire de cette discipline, sont déplacés de l'avant pour prendre place de chaque coté de l'habitacle, insérés à l'intérieur de carénages latéraux. Autre particularité de la Lotus 72: frein avant à bord et suspensions par barres de torsion à la place des classiques combinés ressort hélicoïdal/amortisseur.

Les saisons 1977 et 1978 marquent l'arrivée de deux monoplaces appelées à bousculer la technique F1: la Renault V6 1500 cm3 turbo et la Lotus 79 à effet de sol qui caches dans ses pontons dont le fond est caréné en aile d'avion inversée. Formant un convergent-divergent, ce profil provoque une accélération des molécules d'air cher au physicien suisse Bernoulli qui en avait établi le principe. Ainsi naît une puissante dépression qui, appliquée sur une aile d'avion, au profil contraire par rapport à celui de la F1, lui permet de voler. Efficacité d'autant plus diabolique que cette charge aérodynamique ne provoque pas de trainée à l'arrière. Tout bénéfice dans les courbe.
La réussite parfaite de ce tour de force physique exige deux conditions: disposer de pontons suffisamment larges et établir leur étanchéité latéral par rapport au sol afin que la dépression régnant sous les pontons n'aspire pas l'air extérieur! Colin C. fait donc appel à des jupes mobiles au bandes de Lexan isolant le bac des pontons en épousant plus ou moins le dénivelé du bitume. Grâce à ces appuis gratuits en trainée, la Lotus se permet de monter des ailerons peut braqués. Elle tourne autour d'une concurrence momentanément désarmée... L'homme qui se cache derrière cette découverte s'appelle Peter Wright, depuis quelques années a la solde de la FIA, pour laquelle il a rédigé le règlement mis en place cette année!